1. Des projets démarrés sur des bases fragiles
Des objectifs flous, des fonctionnalités mal décrites, des hypothèses implicites… et un prestataire qui attend des instructions claires. Le chef de projet se retrouve alors à devoir donner du sens à un cadre qu’il n’a pas co-construit.
2. Les limites d’un cadrage trop figé
Le chef de projet, dans ce cas, n’a d’autre choix que d’interpréter, de négocier au fil de l’eau, voire de porter des décisions qui ne relèvent pas de lui.
3. Des arbitrages difficiles à assumer seul
4. Quelques pistes pour renforcer le cadrage en amont
Intégrer les opérationnels dès la rédaction du cahier des charges
Faire intervenir les futurs chefs de projet ou les utilisateurs clés lors de la phase de cadrage permet d’identifier rapidement les points flous ou les angles morts.
Mettre en place des clauses d’ajustement
Prévoir des mécanismes formels d’évolution du périmètre (comité d’évolution, jalon de revues intermédiaires) permet de donner de la souplesse sans sortir du cadre contractuel.
Adopter une logique d’hypothèses explicites
Un bon cadrage ne cherche pas à tout prédire. Il explicite ce qu’on sait, ce qu’on suppose, et ce qui reste à préciser. Cela rend la suite du projet plus lisible pour toutes les parties.